Ces dernières années, Christine Delphy s’est malheureusement illustrée par des propos transphobes, notamment dans une tribune collective, ce que bien sûr nous condamnons.
Néanmoins, quelles que soient ses opinions aujourd’hui, nous pensons que ses écrits théoriques, plus ou moins récents, sont des outils théoriques indispensables à la compréhension du fonctionnement de l’oppression patriarcale, et donc aux luttes féministes, pour élaborer des stratégies de lutte collective ou individuelle.
La méthode et les outils d’analyse utilisés sont cruciaux pour comprendre les oppressions et donc pouvoir lutter contre elles. Ceux-ci ne sont pas trouvables dans des textes non militants, soi-disant « neutres ». Il s’agit d’analyser ce qu’il se passe concrètement, matériellement, sans présupposer une nature inhérente. Et donc de trouver un modèle autre que le dominant, qui fonctionne mieux pour expliquer les rapports sociaux de sexe.
Comme beaucoup, nous sommes convaincu·e·s que les positions transphobes qu’elle défend ou dont elle se fait le relais sur son blog (qu’on vous déconseille) sont en contradiction avec son travail, c’est-à-dire la démonstration que les rapports de sexe sont des rapports SOCIAUX, meilleur rempart contre l’essentialisme.
Ces textes sont riches, agréables à la lecture, et très pertinents. C’est sur eux que nous vous proposons de porter votre attention et votre étude.
Nous vous souhaitons une très bonne lecture !
Ce post est issu de ce thread Twitter :
Pourquoi nous publions Christine Delphy ?
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— ALSO (@EditionsALSO) March 21, 2020